I / Incipit = présentation de certains pers px (pp 11-17) Un récit (familier) de 20 ans (à la 1ère pers)
Pp 12-13 : Pierre-Ange Destinat (portrait et surnoms)
[ => Je reconstitue l’histoire : vision subjective + témoignages (mises en abyme du discours ou disc/récit encadré) + digressions de la mémoire = nbrx allers-retours passé ( = tps de l’hist) / présent (= tps d’énonciation) / entre les 2 (période de 20 ans env) => nbrs analepses et prolepses ( 13 : « une jeune fille dont je reparlerai » ; « C’est peut-être par sa faute que tout est arrivé, mais elle n’en a jamais rien su. »)
Destinat rend la justice à V (14) puis déjeune au Rébillon chez Bourrache (15) . Les 3 filles de Bourrache : Aline, Rose et Belle de jour (10 ans) (16). Le juge Mierck (17)
II / (18-27) Le juge et le petit cadavre : 1er lundi de décembre 1913 : le corps noyé de Belle de jour, sur la berge, près de 2 argousins - Arrivée sur les lieux des messieurs de V ; juge Mierck impassible – Dégoût pr le juge Mierck (phrase + œufs mollets = « des petits mondes » ) (21) – en attendant ses œufs le juge commence l’enquête – récit (non apparent) du fils Bréchut au juge M ( puis à ts cx qui lui paieront un coup pdt la journée ) [NB : le juge a passé 3 ans aux colonies] - - Arrivée du médecin ; ami de Lycée du juge (et aussi gras que lui) (25) – le médecin Desharet examine et se prononce : strangulation – une porte, près du canal, donne sur le parc du château du Proc (que le juge hait) « Bien, bien, bien ».
III / (28-39) [analepse : destinée de Destinat] : la petite ville près de V : un Château ; un quartier cossu ; une clinique ; 2 écoles (une fille ; une garçon) et surtt une Usine – Château construit en 1870 par le Vx Destinat – Le Proc veuf 6 mois après son mariage ( = pas de descendance) – fortune du vx Destinat (en 50 ans) – la mère de Destinat – Etudes à Paris de P.-A. Destinat, puis revient au pays – Père meurt 8 ans après la mère ; PAD seul ds le château – Destinat reçoit peu ; mais messe tous les dimanches – visite du directeur de l’Usine (à sa demande) – qui demande un service à Destinat : louer les dépendances du château aux ingénieurs de l’Usine – Destinat accepte, après un temps de réflexion.
IV / (40-46) Le quotidien du procureur : Travaux de réfection (payés par l’Usine) – un locataire ts les 6 mois env) – Pdt les procès (la vx douce du Proc et les jurés du petit peuple) – Les réquisitoires du Proc ( = 5 pages de d° minutieuse du crime et de la victime) – Ap chq procès, Proc et Juge au Rébillon – resté là, entre le portrait de Clélis et les eaux de la Guerlante – de Destinat à son fantôme ; entre l’histoire et l’Histoire.
V / (47-58) D’un instit à l’autre (avec [le début de] la Grande Guerre en toile de fond) : La veille du grand massacre ( tension générale) – les 800 hommes de la ville réquisitionnés par l’Usine – départ de l’instituteur Fracasse – Nvl instit ( Le Contre ) qui sombre peu à peu ds la folie – jsq se mettre à poil dvt ses élèves, pisser sur le drapeau et chanter La Marseillaise – on cherche un nouveau maître pr l’Ecole – 53 sqq : arrivée de la nouvelle institutrice : Lysia Verhareine – les commérages vont bon train – le lendemain matin, le maire mène la nouvelle instit à l’école – qui investit paisiblement (et avec le sourire) les lieux.
VI / (59-63) : Le logement de fonction dévasté par Le Contre
VII / (64-71) : visite du maire et de l’instit au Proc – 1er face-à-face Proc et Lysia (et ses souliers crottés) - une éternité à se serrer la main – « Oui » puis chacun repart de son côté – début des « jours étranges » avec la guerre au loin – Lysia adoptée par tous – les petits cadeaux de Martial Maire (l’innocent du village) à Lysia.
VIII / (72-78) : Ce que dit Barbe, la servante, de Destinat, lgtps ap (en 21) – les changements de Destinats (+ de veilles ; + svt dehors) – le narr s’imagine Destinat tombé amoureux (dc + humain) – un dîner entre Lysia et Dest servi par BdJ – a la fin de son disc, Barbe donne au narr la clef du château – enterrement de Barbe 6 mois après (+ visite à la tombe de Clémence – prolepse discrète) – C’est ce jour-là que le narr décide d’aller au château.
IX / (79-87) : Lysia croisée un jr de prtps 1915, avec une volée de mitraille au fond des yeux - (digression : la carabine donnée par Edmond Gachentard – Pq écrire (déjà 4 cahiers) ? ( 82) – la guerre derrière le coteau – là-haut, le narr aperçoit Lysia qui observe souriante la ligne de front – Lys écrit sur son petit carnet rouge, puis se retourne – un visage de morte de l’intérieur, loin de l’univers des hommes – bien lgtps ap, retour sur les mêmes lieux, com en pèlerinage
X / (88-97) : 1 an de guerre (fête Au bon pied, le mastroquet de Fermillin) – les habitués du bistrot [ = qqs pers brièvement croqués] – ce 4 août, le narr voit Lys se promener à travers champs – pour la dernière fois => narrateur appelé en pleine nuit au château – narr revoit la scène de la journée : Lys qui passe l’angle de la ferme des Mureaux – mémoire oubliée (du moment pst) + les yeux clos de Lys sur le monde – sans parler, le Proc explique au narr que Lys s’est pendue – (le docteur Hippolyte Lucy, humain et très pauvre ; qu’on retrouvera 1 jr mort de faim)
XI / (98-106) A la nouvelle, on dirait que toute la petite ville s’arrête – interroger le Proc (com ce serait mon rôle) ? – enquête du maire et du narr (famille ? courrier reçu ?) + Marcel Crouche, le facteur – pas de renseignement à l’Instruction publique – le secrétaire, Mazerulles, se souvient d’elle, lui – L’enterrement de Lysia Verhareine – le Proc fait fermer la maison du parc et demande sa retraite – obtenue le 15 juin 1916.
XII / (107-115) : retour au matin de 1917 au bord du canal (cadavre de BdJ) – Mierck exulte (les œufs étaient bons) – rtr sur les lieux du narr (pr enquête) ds l’aprem – le narr pense à Clémence, enceinte – arrivée du colonel Matziev (111) + digression : Bassepin, hôtelier et bon commerçant (surtt pdt la guerre) - (de la mémoire et du souvenir ; Bassepin sait vendre) – Bass mort en 31, célibataire et riche com Crésus – Matziev et sa chanson préférée – ( = com son petit monde à lui ; comparé aux œufs du juge).
XIII / (116-132) : Matziev, qui n’a pas tjs été un salopard, fut un dreyfusard convaincu ( ce qui brisa net sa carrière militaire) – (mort de « mon » père en 26) – Fantin Marcoire et le père, ennemis éternels ; les 2 derniers à ê restés au village apr la guerre – chez le père – la guerre de mon père (vs le voisin) – un article de 1894 sur Matziev (qui s’est proclamé publiquement dreyfusard (122-123) – il a neigé cette nuit – depuis si lgtps, « je » me sens mort – Joséphine Maulpas la marchande de peaux (126) – Elphège Crochemort (com 1 condamné perpétuel) – la cabane de Joséphine – Joséphine s’occupe du narr – dialogue entre Joséphine et le narr : 1) « Tu ressembles au Proc » ; 2) « J’ai bien été témoin ». + Mierck mort en 31 ; « c’était toi le policier »
XIV / (133-143) : [rtr en arrière, au moment de l’Affaire] visite de Joséphine, 3 jrs ap le meurtre – « T’es une âme grise » ( 134) – la veille de la découverte du corps – les convois de blessés qui arrivent à la petite ville (jsq en devenir banal) – 2 mondes qui se réconcilient entre les cuisses de la veuve Blachart – en 23, Agathe Blachart est partie pr l’Australie – ce soir-là, en prenant un détour, Joséphine a vu BdJ en conversation avec le Proc – la main sur l’épaule – on se couche pr aller voir le juge le lendemain – départ ; petit sourire de Clémence (le dernier).
XV / (144-157) : 4h de marche ds la neige boueuse pr arriver à V – 1h d’attente ds l’antichambre – Joséphine dvt Mierck et Matziev – le supplice de Joséphine – Avt de faire sortir le narr, Mierck lui parle de près – « Il ne s’est rien passé » + Joséphine au trou – rtr au pst : Joséphine et narr se rappellent leur enfance puis, qd Joséphine s’en va, le narr se souvient de BdJ – BdJ en visite chz sa marraine, Adélaïde Siffert – Le soir du crime, BdJ rentrait de chz sa marraine (morte 22 jrs ap elle, rongée par la culpabilité) – 154-156 : la ville saoule (des nouvelles recrues) et Bourrache comme un mort ds son restaurant vide, qui sert le cou du narr avant de se mettre à pleurer – resté pdt 4h et 2 bouteilles de gnole.
XVI / (158-171) : Du Rébillon jsq l’octroi, pr y prendre la malle – imposs de rentrer : route réquisitionnée ; le régimt com une armée d’ombres – le père Lurant propose au narr d’aller dormir à l’évêché – aurait voulu appeler Clémence, ms téléphone réquisitionné aussi – on mange et on parle de fleurs – certains noms de fleurs = belles choses du curé – en 25, curé parti en Indochine – le lendemain, part retrouver Clémence – (pause : rtr pst : sermon de Berthe + q°s narr : ct écrire ce traumatisme vécu ?...) – arrivé 4h ap, heureux de retrouver Clémence ( curieux la vie …) – trouve Clémence au bord de la mort.
XVII / (172-177) : les voisines dehors, reste le docteur – à la clinique, puis 4 h d’attente – Léon Castrie et Gugusse (avec son bras gche amputé) – l’enfant sauvé ; mais la mère a perdu trop de sang – pdt ce temps, Mierck et Matziev cherchent un coupable.
XVIII / (178-202) : 2 déserteurs arrêtés le matin du 3 – hués par la foule menaçante – la foule demande au maire les déserteurs (qu’elle prend pr les assassins de la petite) – en entendant le nom du juge, la foule, apeurée, se calme – 182-183-(184-185) : Les 2 déserteurs devant Mierck et Matziev : interrogatoire et réactions très différentes du typographe et du petit Breton [témoignage du maire]- le juge a ses aveux, il est content ; le maire stupéfait – « suspension de séance » ; Louisette s’occupe d’aller apporter à manger aux 2 prisonniers – le typographe s’est pendu – tandis qu’on fait ripaille dans le bureau du Maire – le repas commence et le colonel se moque de Louisette- Despiaux [= 3ème témoin ; permet d’anticiper « la fameuse nuit »] – le petit Breton revient ds la salle orgiaque – hurlement du pt Brt ; Matziev ordonne qu’on l’attache ds la cour – (disc de Despiaux bien + tard) – (puis témoignage de Louisette) Mierck et Matziev se saoulent tandis que le pt Brt est dehors – M&M sortent et parlent des étoiles, indifférents au pt Brt – puis s’adressent au pt Brt, qui ne répond qu’en geignant – ap que Matziev a déshabillé le pt Brt, lui et le juge rentrent se réchauffer – des cris de bête ; Matziev ressort vérifier si pt Brt pas mort – le pt Brt, à bout de force, craque et avoue le crime – Despiaux se lève (= fin du témoignage) « Et vous, que faisiez-vous cette nuit-là ? », puis s’en va – sans un au revoir, à ses regrets.
XIX / (203-211) : Madame de Flers (veuve noble improvisée infirmière) – accompagne le narr jsq Clémence ds la salle commune – tte la nuit à regarder Clémence – délire nocturne du soldat à côté – dernier soupir vers le matin – le soldat d’à côté (Albert Jovinal) meurt aussi ; enterrement de BdJ (narr n’y est pas : pas le cœur) – pr Clémence, 6 à l’enterrement – cauchemar la nuit suivante – saoulerie ; tentation de suicide ; puis l’enfant est amené par 1 sœur (mais cela sera raconté + tard)
XX / (212-220) : narr va visiter 6 sem + tard le pt Brt ds sa cellule (ancien couvent) – 1ère fois que narr voit pt Brt (213) – 1 mois et demie + tard, pt Brt reconnu coupable et fusillé = Affaire close – les règles d’un monde (Mierck a-t-il protégé le Proc ?) ; un billet de 5 francs ds la poche du pt Brt – les 2 ingénieurs du labo de l’Usine en poste le soir du crime mutés en Angleterre – Matziev encore là et Mierck en rogne – Mierck menace narr de le barrer et évoque son épouse morte => en réponse : « Je vous emmerde » - une fois dehors, voudrait aller discuter avec Mazerulles (ms mort depuis 1 an).
XXI / (221-230) Ts les jrs, aller parler à Clémence sur sa tombe (partir ?...) – en 18, les derniers convois de morts et de blessés, chq jrs sur la berge du canal – un jr, le 13 juin, face à Destinat – bribe de discussion – fin de la guerre ; la vie reprend (ou non …) – 11 novembre 1920 : inaugurat° monument aux morts – promenades du Proc et repas au Rébillon de tps en tps (comme avt) – le Proc aime parler de BdJ avec Bourrache – qui lui donne une photo de sa fille. Dernière visite (une sem avt sa mort) : « elle n’a pas connu le mal » - c difficile d’écrire, ms « écrire me fait vivre à deux ».
XXII / (231-236) : 27 sept 21 = renversé par une voiture (7 jrs ds le coma) – passé pas loin de la mort (= pas de chance) ; gardé 2 sem – visite du maire (ac des bonbons) puis du père Lurant (=> apprend que le Proc est mort) – est mort sur son banc, contemplant la Guerlante – enterrement (de ministre) ; à la sortie de l’hosto, narr se rend au cimetière – la tombe d’un assassin ou d’un innocent ?...
XXIII / (237-247) : Qqs années + tard, entrée ds le château (pr y découvrir la vérité) – au-dedans de la demeure vide – 1 gd tableau de Clélis de Vincey – déambulat° jsq la bibliothèque – un exemplaire des Pensées de Pascal et 2 phrases (citat°) – les chambres nues (auxquelles ont manqué des enfants) – la chambre de Destinat – ds la part la + intime (la vie du dedans) – ds le + gd des tiroirs, fermé à clef, le carnet de Lysia Verhareine – rentre chz lui et attend jsq soir avt d’ouvrir le carnet.
XXIV / (248-252) : 5 lettres, de déc 1914 à janv 1915 : « arrivée à P (13/12/14)- 1ère rencontre avec le Proc (16/12/14) – Je veux être ta femme (23/12/14) – enfin 1 lettre (07/01/15) – tu me manques (23/01/15)
XXV / (253-262) : des lettres ts les jours pr Bastien Francoeur – lui, 9 lettres en 8 mois – Tristesse ( = Proc ) svt évoqué ds les lettres – Le Grand Dîner en tête-à-tête – « ê seul, c’est la condition de l’homme, quoi qu’il advienne » - amertume à l’égard des Chanceux, et surtt de « Ma pomme » (= narr) – 258-260 : le jour où ils se st croisés sur la crête du coteau ( lettre du 04/06/15) – « je tuerais pour que tu sois vivant » ; Lysia tombait de jr en jr ds la bile noire – je ne saurais jms si Bastien du côté des salauds ou du côté des justes ; dernière lettre le 3 août 1915. puis le blanc de la mort.
XXVI / (263-272) : la lettre annonçant la mort de Francoeur (27/7/15) – puis la mort de Lysia et le carnet lu (+ complété de 3 photos) par Destinat – 266-267 : les 3 photos = 3 incarnations de la même âme – imagine Dest en train de tordre le cou à BdJ com on le ferait d’ – imagine Dest en train de tordre le cou à BdJ com on le ferait d’un vx souvenir – une lettre postée de Rennes le 23/3/19 (= 6 ans pr traverser la Fce) – apprend que le pt Brt, Yann Le Floch, a torturé, violé, tué une fillette de 10 ans en Btgn, en mai 1916 – n’a pas répondu à Vignot (chacun sa merde + préfère garder le mystère).
XXVII / (273-280) : bientôt la fin ; les morts ne st plus que des noms ; ttes ces années passées – l’enfant rapporté par une sœur, 1 sem ap la mort de Clémence – tué par narr (« l’assasin de Clémence ») en l’étouffant avec un oreiller – pas de remords ni d’états d’âme- souvenir au pont des voleurs [cf Apollinaire « Sous le pont Mirabeau »] – aujourd’hui tt est fini ; mon hist et ma vie ; la carabine de Gachentard.
merci :)beaucaup de faute
http://zzezeae.centerblog.net
Pas clair du tout apprends à écrire s'il te plaît !ca sert mais ecrit mieux et c'est parfaitTexte très enrichissant, ce sont des abréviations pour aller plus vite bande d'incultes, s'il n'avait pas fait ça vous n'auriez jamais pu faire votre contrôle...Sinon résumé complet et très bien construit!
MERCI BEAUCOUP
Un très grand merci pour m'aider avec mon examen! :)
C'est un très bon résumé.
pas malLaVoyeusedujour
tu sais écrire